jeudi, juin 14 2012

Le mot du jour

Welkin.

Où est-ce que je suis tombée sur ce mot? Ah oui, à coté d'un autre mot dont je cherchais le sens. Welkin, c'est la voûte céleste, les cieux. Je ne l'aurais jamais trouvé seule...

mardi, juin 12 2012

Garçon manqué

Je crois bien que je suis un garçon manqué. Un homme, non, parce que je suis trop bien dans mon corps de femme, mais j'aime trop jouer au chevalier...

Peut-être que si j'avais été un homme, j'aurais préféré jouer à être la princesse. Probablement, d'ailleurs.

jeudi, mai 31 2012

(Més)aventures au pays des moules-frites

Contrairement à ce que le titre de ce blog pourrait laisser penser, cette histoire ne contient pas de moules-frites. Tout au plus les frites du Quick, donc ça ne compte pas vraiment. Mais je digresse.

Jeudi dernier, je pris donc mon armure de preux chevalier, ma fougueuse monture blanche (une Renault Mégane presque neuve!), et m'élançai sur les routes du nord (1h15 pour sortir de Paris, je vous dis pas la galère) pour soutenir la cause de X.: mon compagnon d'armes avait besoin de mon bras valeureux et de mon épée aiguisée en appuis à sa quête. En effet, la douce L. lui était promise en mariage, et les noces devaient être célébrées le lendemain même. Devant une perspective autant désirable qu'effrayante, ma présence n'était pas de trop.

Les ennemis du couple s'étant bien abstenus de faire ombre au couple, la famille n'ayant pas changé d'avis, la cérémonie se déroula sans anicroche. Témoin de l'échange de leur voeux, je paraphai de ma plume d'oie le parchemin officialisant leur mariage.

Après cela, les festivités commencèrent, et nous festoyâmes jusque tard dans la nuit.

Après cela, je me retirai dans un château voisin chez mon hôtesse, la belle et douce A., que je courtise en vain depuis des mois dans l'espoir de l'arracher à mon rival, W., à qui elle accorde ses faveurs. Encore une fois, mes tentatives s'avérèrent vaines, malgré l'affection indéniable qui nous unit.

Le lendemain, pour accommoder mon hôtesse, nous allâmes avec ma monture au marché pour lui permettre d'acquérir un surplus de provisions ; hélas, nous laissâmes ma douce monture sans surveillance, et à notre retour, nous la retrouvâmes victime d'une attaque (et entourée de verre brisé). Après une visite à la maréchaussée suivie de quelques soins pour ma monture, nous rentrâmes, et reprîmes le programme interrompu de notre journée.

Le soir, W. nous rejoignit et je pus voir à quel point ma poursuite des faveurs d'A. était vouée à l'échec. Mais je ne m'avoue pas vaincue !

Après une nuit douce dans la chaleur qui baignait la ville, nous partîmes tous les trois de nouveau sur les routes du nord en quête de la mer. Notre quête étant partagée par les deux tiers du pays, nous choisîmes des routes moins connues et nous décidâmes de passer la frontière du nord, pénétrant dans cet étrange pays réputé pour être situé sous le niveau de la mer...

Croisant des montures de toutes origines (anglaises, luxembourgeoises, allemandes, néerlandaises, françaises et belges, avec une ou deux roumaines dans le tas), nous arrivâmes enfin à notre but. Nous nous installâmes le temps de convaincre notre mélanine de se réveiller, nous livrant à des bains d'eau salée salutaires pour la santé, avant de prendre le chemin du retour.

Après une dernière nuit loin des bras de ma douce A., ma monture et moi rentrâmes, le coeur triste, dans notre morne pays.

mardi, avril 17 2012

Le mot du jour

Vous connaissez peut-être to swing (se balancer), mais connaissiez-vous to swinge ? Y'a des chances que non, puisque le dictionnaire m'indique que c'est un mot archaïque. Ca n'a absolument rien à voir, et ça veut dire battre, rouer de coup.

Et c'est bien sûr dans un article économique que je l'ai trouvé, ce qui vous fera deviner qu'il n'était pas utilisé dans son sens littéral.

jeudi, avril 12 2012

Wanderlust

Besoin de vacances, besoin de coupure, besoin de dépaysement, un peu les années qui s'accumulent, et surtout, une grosse crise de wanderlust: c'est décidé, cet été, je pars me changer les idées.

Un billet de train, 6 ou 7 pays, autant de capitales, encore plus d'étapes: l'Europe, de Sofia à Copenhague.

Et pour raconter tout ça, mon futur récit de vagabonde, et en attendant, le suivi de mes préparatifs.

mercredi, mars 14 2012

Mes amours, mes amants, mes amis

Quand l'amour, qui a tourné à la haine, à la peine, ou à l'amitié, a finalement tourné à l'indifférence... alors là oui, on a fini d'aimer. De vous tous, que j'ai aimés par le passé... il n'y en a qu'un que j'ai oublié.

mardi, mars 13 2012

Ce que tu es belle...

Je te regarde.

Les mots sont inutiles entre nous. Je sais à tes regards furtifs que tu as conscience que je t'attends.

Ce que tu es belle...

Vas, vis, aime, il y aura toujours ce petit quelque chose entre toi et moi. Un peu d'amour, beaucoup de désir, je suis tienne tout autant que tu es à moi. Je vais, je viens, mais je suis toujours là. Je suis patiente, je t'attends.

Un jour, ce sera le bon moment pour toi, et ce sera le bon moment pour moi.

En attendant... je te regarde.

lundi, février 27 2012

Un peu de musique

Bon, ça faisait une petite éternité que je ne m'étais pas acheté de nouveaux CD, donc j'ai décidé de compléter ma collection. Et pour ne pas faire les choses à demi, j'ai fait une grosse commande.

Tout d'abord, mon dernier coup de coeur en date: Adèle. Depuis que j'ai découvert Rolling in the deep, je suis accro. (Et j'avoue qu'une des choses qui m'a fascinée dès le début a été la chorégraphie de la danseuse dans le clip vidéo, je recommande.) J'ai donc acheté "21".

Ca faisait longtemps que je voulais m'acheter leur CD: "Stop Talking", de Soldout, un groupe belge. Un album que j'écoutais en boucle lors de l'une de mes escapades en Allemagne, il est maintenant lié à de très bons souvenirs. Si je devais recommander une chanson, ce serait la première, I don't want to have sex with you, juste pour ses paroles.

Dans la même volée, "Machine are Us", de Icon of Coil: un groupe de futurepop, m'indique Wikipedia (parce que je ne sais pas définir les genres musicaux, c'est bien de piquer les définitions des autres). Une découverte de Poupy, quand j'habitais avec lui à Bruxelles. Ca faisait aussi un moment que je voulais m'acheter l'album. Je recommanderais de découvrir l'album avec la chanson Shelter.

Ce que je (re)découvre depuis peu: Scorpions, dont j'ai acheté il y a quelques jours "Unbreakable", (écoutez Maybe I Maybe You) et là un petit best of: "Bad for Good: Very Best of". Il y a des chances que d'autres albums se retrouvent prochainement dans ma collection.

Parce que ma culture a des lacunes et que finalement, j'aime raisonnablement beaucoup de ses chansons, je me suis précommandé les "Complete Studio Albums" de Madonna. On verra bien si je fais de nouvelles découvertes!

Et pour finir, il était temps que je me commande la dernière compilation de Rammstein, "Made In Germany 1995 - 2011", et je verrai bien si les chansons remixées valent le coup -ou non.

Bon, et puis il me reste à ressortir mon lecteur MP3, et à me casser la tête à encoder tous ces CD, pour pouvoir les écouter en dehors de mon ordinateur...

vendredi, février 24 2012

Ride around

Ca a commencé quand j'ai vu le quai de ma station défiler devant la fenêtre. Le nez tout juste sorti de mon bouquin, je me suis demandée comment j'avais pu raté mon arrêt. Malheureusement, quand je suis dans un livre très prenant, ça peut m'arriver.

Alors je me suis dit tout simplement que je ferai demi-tour au prochain arrêt.

Le fait que je sois seule dans mon compartiment m'a rendue nerveuse. Sûrement, j'aurais entendu une annonce me disant que le train ne suivait pas son trajet normal? Mais quel était son trajet normal? Le train étant à quai quand je suis arrivée, je suis montée dedans sans vérifier son parcours.

Et puis les gares suivantes ont défilé, et j'ai dû admettre la réalité: j'étais dans un train à destination de son dépôt.

J'ai eu un espoir quand il s'est arrêté dans une gare plus loin, le long du quai: je me suis dit, ça y est, il va repartir dans l'autre sens... mais les portes refusaient de s'ouvrir, et bien vite, il est reparti.

Je suis arrivée dans le fameux dépôt. Pas de plate-forme le long des portes, juste un grand saut. J'ai attendu d'être sûre de voir quelqu'un -le conducteur lui-même, qui remontait son train-, avant de descendre. Je me suis excusée, ai demandé comment sortir... et gentiment, il m'a accompagnée à travers plusieurs voies jusqu'à un train qui, m'a-t-il assuré, allait repartir dans la bonne direction.

Chose promise, chose due: quelques minutes plus tard, le train démarre, et me voilà de retour vers ma destination.

Pfiou...

mercredi, janvier 25 2012

Coming home

...and coming home was as simple of having your arms around me.

mercredi, janvier 18 2012

Matin

Réveil-6h30-non trop tôt- zut 6h45 sauter sous la douche, sauter dans les fringues, départ 7h13- le RER passe au quart -je ne l'aurais jamais-jamais- si le direct est parti reste l'omnibus, celui qui a des places assises -7h17- trop tard il sera déjà parti -7h18-le direct est à quai, l'aurai-je? Les portes se ferment sous mon nez, j'aurai dû courir - tant pis le suivant dans quatre minutes -semi-direct, parfait -il arrive, il reste des places assises-entre deux hommes en costume et une femme en tailleur -sacs ordinateurs sur les genoux, je me coince en travers- ouf. Je suis posée.

jeudi, janvier 12 2012

7-1: ça a explosé.

Ce fut rapide, bref mais intense: ils ne sont plus que 6.

vendredi, décembre 30 2011

Dîner de Noël

Noël, c'est magique. On en a fait la preuve à la coloc'.

D'abord, tout le monde il est gentil et souriant, et puis y'a plein de cadeaux emballés bizarrement sous le sapin. Des petits cadeaux, des énormes cadeaux, des papiers gay pride, des papiers bisounours, du papier journal, bref que des choses bariolées.

Ensuite, la magie du repas: en un coup de baguette magique, on a transformé un poulet aux marrons en canard à la pomme épicée-caramélisée, et je suis persuadée qu'on a gagné au change. On a eu un hérisson d'apéro aussi et puis des canapés-de-la-mort qui tue, saumon-concombre-crème-fraîche-fines herbes, qu'ils ont pas fait long feu.

Et puis les cadeaux... :)

jeudi, décembre 29 2011

Ca a pété

7 à la maison, il fallait s'y attendre, quelque chose allait péter. C'est finalement arrivé.

Pas du tout ce à quoi je m'attendais, mais beaucoup plus violent que je ne le pensais.

Beaucoup de choses se sont dites, beaucoup d'échanges se sont faits, des situations ont évolués... sûrement pour le mieux. Les choses bougent, je ne peux qu'espérer que ça se résoudra.

Mais la violence... Ca, je ne peux l'accepter.

vendredi, décembre 9 2011

Je suis pour le progrès

All progress is based upon a universal innate desire on the part of every organism to live beyond its income.

Samuel Butler, Notebooks, 1912
English composer, novelist, & satiric author (1835 - 1902)

lundi, décembre 5 2011

Le mot du jour

J'ai découvert un mot anglais que j'adore:

En British English, "to table" veut dire "présenter, soumettre au débat". Et en American English, ça veut dire "ajourner"...

jeudi, novembre 24 2011

Les voisins

Dans "coloc", il y a "voisins", c'est bien évident.

Outre les murs en carton-pâte qui nous permettent de suivre les évolutions de la fille de la voisine au piano et l'autre zigoto qui n'aime pas les odeurs de barbecue, il y a les interactions entre voisins.

Parfois, c'est sympa: le voisin qui a accepté un colis pour nous, qui vient nous le donner le soir. Parfois, ça fait peur, quand le même voisin nous laisse un message menaçant (en apparence) "Veuillez passez chez moi ce soir pavillon 15". Parfois, ça fait bizarre, quand on se fait engueuler comme des gamins pour ne pas dire bonjour à chaque fois (mais nous disons bonjour à chaque fois!).

Parfois, c'est drôle: "bonjour, je suis votre voisin, je vous propose de signer la pétition pour faire abattre le peuplier..." et là, son chat (un autre, pas celui qui se sent chez lui chez nous), se glisse comme si de rien était dans la maison. (Heureusement, je l'ai intercepté tout de suite.)

Parfois, ça se finit bien, on invite la voisine-qui-engueule et sa famille, on se fait un apéro, et ça se finit en promesses de babysitting pour la petite.

mercredi, novembre 23 2011

La coloc'

La coloc', c'est chouette, on s'amuse bien. On est 6, on est dans une maison, avec double garage, cave et jardin, deux étages, le tout dans une espèce de petit hameau caché derrière un grand portail électrique. C'est un peu comme un petit village à part, avec les enfants qui piaillent entre les maisons, les vieux voisins ronchons qui protestent dès qu'on fait un barbecue ou qu'on fait un soupçon de bruit après 21h, la famille de l'autre côté où quelqu'un joue toujours les mêmes morceaux au piano, la maison plus loin où il y a une nouvelle coloc' (ceux qui nous empruntent la commande du portail et qui partent avec, en oubliant de nous la rendre), et puis les instructions de sonner au 15 si jamais on a besoin de quelqu'un pour une réparation. Y'a aussi le chat des anciens locataires de notre maison, qui a été adopté par les voisins d'en face, mais qui passe son temps devant la porte, la fenêtre, les porte-fenêtres à nous regarder d'un air implorant pour qu'on le laisse entrer. Si jamais on laisse une de ces ouvertures entrebâillée, alors il se précipite sous le lit de Carotte (au 2ème) ou on le retrouve allongé dans le fauteuil -le plus confortable, les chats ayant un détecteur-à-siège-le-plus-confortable naturel.

Carotte, c'est une des coloc', elle est petite aïe pas taper!, vive, et elle est orange (cheveux) et verte (vêtements). C'est donc Carotte. Elle est allergique aux chats, c'est pour ça qu'elle apprécie particulièrement qu'on doive en déloger de sous son lit. Elle saute dans tous les sens, elle est toujours gaie, speed, kitch, bref, elle est adorable. Et elle cuisine super bien les plats italiens.

Dans la coloc', il y a aussi Beulette. Beulette, c'est un jeune homme sensible et facilement choquable. Il faut pas dire des choses qui risquent de le faire rougir, sinon il va s’enfuir dans son terrier et on ne verra plus pendant 15 jours. Beulette est serviable, il aime les grenouilles -il en a 4-, les capucines et les plantes en général. C'est lui qui s'occupe du jardin, il a déplacé le lilas, planté des framboisiers importés du Jura, et il écoute de la musique bizarre. Beulette, il aime bien la bière, et ça tombe bien, parce que nous avons...

... le brasseur. Le brasseur, c'est un scientifique-rêveur-savant fou qui sait cuisiner, monter des murs, faire de la bière, et bidouiller un ordinateur. Il a des T-shirts avec des messages fun.

Il vit avec la p'tit' elfe (de la forêt). De la même taille que Carotte, le lutin (la lutine?) est enjouée, babillarde, mais faut pas trop attendre d'elle au réveil. Et puis faut pas la mettre de mauvaise humeur, je crois qu'elle mord. Elle aime la cuisine asiatique, faire des collages bizarres avec tout et n'importe quoi, et les posters que j'aime pas.

On a aussi notre victime officielle, le roux (bon oki, blond vénitien) dont on dit toujours du mal quand il a le dos tournée. C'est un bouc émissaire parfait. On le voit pas trop souvent, il passe beaucoup de temps avec sa copine, il aime les jeux en ligne, et il paraît qu'il faut pas le lancer dans des conversations trop sérieuses, sinon on y passe la nuit.

On a aussi Raoul et Robert (Robert, Bob, Bobby, donc Dylan-Lapointe), deux adorables plantes vertes, qui prennent un peu d'eau et pas trop de place.

Dans l'ensemble, la coloc', elle est plutôt chouette.

samedi, novembre 12 2011

Contes de fées

Près de chez moi, il y a un quartier dont les rues portent le nom d'héros de contes de fées: Cendrillon, le Petit Poucet, Peau d'Âne, le chaperon Rouge... c'est fun.

vendredi, octobre 14 2011

Au Carré

Ce matin, je suis allée au Carré, qui est au pied du Cercle -j'ai apprécié l'ironie.

J'ai commandé un sachet de thé au prix d'une demi-boîte.

J'ai vu le monde passer. J'ai vu les hommes d'affaires, les costumes, les femmes aussi, en tailleur, les discussions professionnelles autour d'un petit-déjeuner. Et encore une fois, je me suis demandée quelle était ma place dans cette société.

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